Les musiciens d'origine hongroise et belge jouent leurs instruments violon, accordéon, guitare - cimbalom, contrebasse - balalaika basse avec grande virtuosité, un jeu d'ensemble exceptionnel en est le résultat. Ils s'engagent pour l'animation musicale de réceptions, banquets, fêtes d'anniversaire, noces, cocktails et autres événements, comme un vin d'honneur, et ils accompagnent des messes de mariage. Ils jouent la musique tsigane des pays de l' Europe de l'Est : la Russie (musique slave), l'Hongrie (csardas, magyar nota), la Roumanie (sirba, doina), les Balkans, ainsi qu'un répertoire de musique classique légère, de l'opérette, de la musique viennoise, des chansons françaises, des mélodies juives (yiddish-klezmer), et naturellement le gipsy jazz de Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, qui ont inventé ce style avec leur Quintette du Hot Club de France. Pour les concerts et les festivals les artistes aiment inviter une chanteuse gypsy et des musiciens tsiganes supplémentaires.
Kalinka a été créé comme un orchestre tzigane pour agrémenter des fêtes. Des orchestres similaires peuvent encore être trouvés en abondance à Budapest, mais en Belgique et aux Pays-Bas, ils se font de plus en plus rares.
Les préférences musicales diffèrent assez et les musiciens gitans en tiennent toujours compte, car leur musique doit plaire aux convives avant tout, et très souvent, les fait chanter ou danser.
Kalinka s'appuie sur la tradition européenne séculaire des restaurants avec de la musique tzigane russe et hongroise. A Paris, le Cabaret Shéhérazade était au top - à Bruxelles, "Au Grand Mayeur" au Sablon a été un lieu incontournable pendant plusieurs décennies, tout comme le restaurant Piroska à Anvers.
En outre, des orchestres mobiles ont été créés, dont Laci Lakatos, Violino Cigany, Baro Chavo, et naturellement l’Ensemble Kalinka, qui d'une part chérit la tradition, mais qui ajoute néanmoins régulièrement de la musique contemporaine à son répertoire, des chansons populaires ne sont donc certainement pas tabous.